Perdre ses cheveux peut devenir une réelle préoccupation lorsqu’elle dépasse le seuil naturel de 50 à 100 cheveux par jour. En 2025/2026, trois traitements continuent de dominer la prise en charge médicale de l’alopécie androgénétique : le finastéride, le dutastéride et le minoxidil. Ces molécules sont aujourd’hui les plus documentées, avec des résultats reproductibles lorsqu’elles sont prescrites, suivies et contrôlées par un médecin.
Important : chaque chute de cheveux est différente. Ce qui fonctionne chez un patient peut être inefficace, voire inadapté chez un autre. C’est pourquoi les équipes médicales spécialisées, comme celles de la Clinique Phenicia, à Marseille, disposent d’un rôle central : établir un diagnostic précis, sécuriser la prescription et accompagner le patient sur plusieurs mois.
Comprendre la chute de cheveux
Alopécie androgénétique : la forme la plus fréquente
L’alopécie androgénétique (AAG), parfois appelée « calvitie », représente la majorité des pertes de cheveux progressives chez l’homme, mais touche également la femme. Elle repose sur un mécanisme hormonal : la DHT (dihydrotestostérone). Cette hormone miniaturise progressivement les follicules pileux, jusqu’à réduire l’épaisseur du cheveu puis bloquer le cycle de croissance.
Chez l’homme, cela commence souvent par les golfes et le sommet du crâne. Chez la femme, la chute est plus diffuse, principalement au niveau de la raie centrale.
Un diagnostic médical, pas d’automédication
Contrairement à ce qu’on imagine, la chute de cheveux n’est pas toujours hormonale : stress, carence, post-grossesse, pathologies du cuir chevelu… plusieurs causes sont possibles. Un avis médical est donc indispensable. À la Clinique Phenicia, un examen trichoscopique et un bilan personnalisé permettent d’identifier si le traitement hormonal est pertinent, ou s’il faut envisager une autre voie.
Finastéride : le traitement de référence
Le finastéride (1 mg/jour) est aujourd’hui le traitement oral le plus prescrit contre l’alopécie androgénétique chez l’homme.
Comment ça fonctionne ?
Le finastéride bloque la 5-alpha réductase de type II, l’enzyme qui transforme la testostérone en DHT dans le cuir chevelu. Résultat : moins de DHT = stabilisation de la chute et reprise d’un cycle de croissance plus normalisé.
Quels résultats attendre ?
- stabilisation souvent dès 3 à 6 mois ;
- repousse visible à 6–12 mois ;
- amélioration surtout sur le sommet du crâne.
Le finastéride n’est pas un traitement « miracle » : il empêche la progression de la calvitie et permet parfois une repousse partielle. Mais sur des calvities avancées (Norwood 5+), il n’est pas suffisant seul.
Effets secondaires : transparence réelle
Des effets peuvent exister et doivent être surveillés :
- baisse de libido (rare) ;
- troubles sexuels (peu fréquents, souvent réversibles) ;
- fluctuations de l’humeur ;
- épisodes dépressifs chez des patients sensibles.
Ces cas restent minoritaires mais méritent un suivi clinique, ce qui explique l’importance d’un accompagnement spécialisé à la Clinique Phenicia. L’arrêt du traitement provoque un retour progressif à l’état initial en 6 à 12 mois.
Dutastéride : la version plus puissante
Le dutastéride agit comme le finastéride… mais plus largement. Il inhibe les deux formes de 5-alpha réductase : type I et type II. Son action est donc plus complète, avec une réduction de la DHT supérieure à 90 %.
Pour qui ?
En France, le dutastéride n’a pas d’Autorisation de Mise sur le Marché dans le cadre de l’alopécie androgénétique. Son utilisation se fait donc dans un protocole strictement encadré par des médecins expérimentés. La Clinique Phenicia propose un traitement de microneedling avec du dutastéride, notamment en post-opératoire dans le cadre d’une greffe capillaire FUE.
Les risques
Les effets indésirables sont similaires à ceux du finastéride, avec une vigilance particulière chez les patients à terrain cardiovasculaire ou psychiatrique fragile.
Minoxidil : agir directement sur le follicule
Le minoxidil est une molécule stimulante, disponible sous forme topique (2 % / 5 %) ou orale à micro-dose depuis quelques années.
Comment ça marche ?
Par son effet vasodilatateur, le minoxidil :
- améliore la microcirculation du cuir chevelu ;
- prolonge la phase anagène du cheveu ;
- favorise la repousse.
En topique, il agit localement. En micro-dose orale (0,25 à 2,5 mg/j), il offre une alternative intéressante lorsqu’on ne peut pas utiliser le finastéride.
Résultats visibles
- premiers effets à 2–4 mois ;
- shedding initial (chute transitoire) normal au début.
Effets possibles
- irritation du cuir chevelu ;
- hypertrichose (plus de poils ailleurs) ;
- hypotension légère en prise orale.
Combinaisons : la stratégie la plus efficace
Aucune molécule ne suffit, à elle seule, dans les formes installées. La combinaison finastéride + minoxidil est aujourd’hui le schéma le plus utilisé, avec des résultats significatifs sur la stabilisation et le regain de densité.
Le dutastéride peut être intégré dans des stratégies spécifiques, notamment lorsque la calvitie est trop avancée et que le finastéride ne suffit pas.
L’efficacité du PRP : un vrai plus de la Clinique Phenicia
En cas d’alopécie androgénétique, le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est désormais un levier majeur en 2025/2026. Contrairement à certains compléments ou soins cosmétiques, le PRP dispose d’un mécanisme biologique clair : il stimule les facteurs de croissance présents dans le cuir chevelu, améliore la vascularisation et favorise la qualité et la densité du cheveu.
Pourquoi le PRP marche ?
- stimule les cellules souches du follicule ;
- améliore l’environnement biologique ;
- renforce les cheveux fragilisés ;
- limite l’inflammation locale.
En pratique, le PRP ne remplace pas les traitements hormonaux, mais il les optimise. On observe souvent :
- une meilleure densité ;
- des cheveux plus épais ;
- une diminution de la chute saisonnière.
C’est une approche complémentaire qui donne d’excellents résultats à la Clinique Phenicia, notamment dans le cadre d’un protocole global (finastéride ou dutastéride + PRP + minoxidil selon indication).
Conclusion : un protocole anti-chute personnalisé à la Clinique Phenicia
Le finastéride, le dutastéride et le minoxidil restent les traitements les plus efficaces contre l’alopécie androgénétique en 2025/2026. Mais leur efficacité dépend de la bonne indication, de la continuité du traitement et d’un suivi médical.
Le PRP, lorsqu’il est réalisé dans un cadre clinique spécialisé, offre un véritable booster de résultat, sans passer par les voies hormonales.
À la Clinique Phenicia, chaque prise en charge repose sur :
- un diagnostic précis ;
- un protocole adapté ;
- la surveillance de la tolérance ;
- des solutions complémentaires comme le PRP ;
- un accompagnement sur plusieurs mois.
Un traitement anti-chute n’est jamais universel. C’est une stratégie sur mesure, qui combine stabilité hormonale, stimulation du follicule, hygiène de vie, et parfois restauration chirurgicale dans les formes avancées.
Consulter un médecin, c’est sécuriser son traitement et maximiser l’effet. La réussite se construit sur le long terme, avec une vision globale et médicale de la problématique capillaire.